« E-Fahm pour le renforcement de la société civile et pour le plaidoyer » est un projet mené par Transparency Maroc en partenariat avec la fondation Heinrich Böll Rabat Maroc.

Les activités du projet seront mises en œuvre dans quelques villes du Maroc. Ils impliqueront des acteurs sociaux, des étudiant(e)s chercheurs, des spécialistes et des responsables politiques.

L’action vise à sensibiliser le plus grand nombre de citoyen(ne)s en général et de jeunes en particulier aux méfaits de la corruption et à l’obligation de rendre des comptes. Le projet apportera un plaidoyer en faveur de la lutte contre la corruption et de la responsabilisation par les acteurs sociaux et sensibilisera les décideurs. Il capitalisera sur les activités de sensibilisation, de formation, de recherches et de plaidoyer réalisées par TM durant les dernières années. Le projet sera aussi l’occasion de pérenniser les actions menées les dernières années par TM, pour un impact à court et à moyen termes.

D’ailleurs, depuis fin 2018, Transparency Maroc en partenariat avec la fondation Heinrich Böll a entamé une série de rencontres de formation et de sensibilisation sur la thématique du droit d’accès à l’information au profit d’étudiant(e)s, d’élu(e)s et de présidents de communes, dans le cadre du projet « Paroles de jeunes pour la redevabilité ». Ce qui a démontré que la loi reste encore lettre morte

Le défi étant dans la mise en œuvre des exigences de cette loi, la mise en place d’une plateforme E-Learning pour la formation des formateurs, avec des données mis à jour régulièrement, est primordiale pour atteindre les principes de participation citoyenne, de transparence, de bonne gouvernance et de responsabilité à court et à moyen termes.

D’autre part, le Maroc a lancé ces dernières années plusieurs chantiers visant à concrétiser l’intégration du genre dans les politiques publiques, en respectant les dispositions de la Constitution 2011 et le plan gouvernemental pour l’égalité.

Dans ce contexte, Transparency Maroc a depuis, beaucoup travaillé sur cette question, notamment sur la thématique de la corruption sexuelle, qui peut être considéré comme l’un des facteurs qui amplifie et qui dresse des obstacles supplémentaires qui rendent encore plus difficile l’accès des femmes aux institutions notamment politiques ; aux services de bases (EDUCATION, SANTE, JUSTICE…) ; aux centres de décision ou autres.

Certes, Transparency Maroc a organisé plusieurs rencontres de formation et de sensibilisation sur la corruption sexuelle au profit d’étudiant(e)s, représentants de la société civile et du grand public, or, un grand travail d’analyse et d’études juridiques est important pour justifier et plaider auprès des ministères.

En conséquence, ce nouveau projet nous permettra de réunir nos compétences et de mobiliser un nombre important de représentants de la société civile sur les thématiques du droit d’accès à l’information et de la corruption sexuelle pour promouvoir la bonne gouvernance.

Le projet sera exécuté selon les étapes suivantes :

  • Création d’une plateforme E-learning et communication digitale du projet en créant le site web et la charte graphique du projet. Il s’agit d’une plateforme qui contient et qui expose au grand public/visiteurs les différentes vidéos des rencontres en ligne réalisées sur le droit d’accès à l’information. Elle contiendra également les présentations de l’expert, les sources d’informations et tout autre document utile pour la compréhension de la thématique et pour la conscientisation du citoyen(e).
  • Organisation d’une rencontre d’échange sur la thématique du droit d’accès à l’information au profit des jeunes avocats, journalistes et militants des droits de l’homme dans le but de sensibiliser et former sur la question du droit d’accès à l’information. Le but est également de pouvoir plaider pour un respect effectif et une bonne application de la loi par les différentes entités concernées pour la mise en œuvre des normes internationales des droits de l’homme liés à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information.
  • Organiser des rencontres de formation en ligne sur la thématique du droit d’accès à l’information au profit de 5 associations marocaines dont un club d’étudiant(e)s ou une clinique juridique. Il s’agit de formations des formateurs.
  • Assister les cinq associations partenaires pour l’organisation des formations sur le DAI au niveau local. Le but de cette action est de sensibiliser un grand nombre de jeunes mais également de pérenniser les actions auprès des associations locales partenaires. Il est également question d’encourager les jeunes associations et promouvoir la participation citoyenne.
  • Organiser une rencontre nationale sur le DAI pour exposer l’état des lieux concernant la thématique et débattre les observations et recommandations de TM et des participant(e)s aux formations.
  • Mener une étude juridique sur la corruption sexuelle, le but est de continuer le travail de plaidoyer mener par TM sur la thématique de la corruption sexuelle et continuer à plaider auprès des ministères de la justice, de la solidarité, de l’insertion social et de la famille, du ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation ainsi que le ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration…
  • L’université de la transparence. Cette action vise à promouvoir la responsabilité et la transparence, à renforcer les capacités des étudiant(e)s en termes de bonnes pratiques, et à prendre conscience des mécanismes et recours pour lutter contre la corruption sexuelle et pour protéger les victimes.
  • Organiser une conférence nationale sur la thématique de la corruption sexuelle en invitant la presse, les représentants des ministères, de la société civile et des représentants de l’université pour échanger et débattre la thématique mais également pour présenter les recommandations de TM issues de l’étude réalisée.

 

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