La demande d’éthique est plus forte que jamais, même si, du fait de pratiques politiques désastreuses et particulièrement spectaculaires durant la dernière période, elle s’est considérablement lestée de dangereuses tendances de désaffection envers le politique – situation qui risque, à terme, de se traduire par un renforcement des courants populistes démagogiques, de toutes natures. La capacité de notre pays à préparer un avenir de citoyenneté et de démocratie, dépend de l’édification, aujourd’hui, d’un véritable contrepouvoir : un fort mouvement associatif citoyen. La lutte contre la corruption, comme partie intégrante du mouvement des droits humains pour l’émergence d’un état de droit, peut et doit apporter à cette édification une contribution essentielle.
